L’Afrique ambitionne de booster le taux de bancarisation

L’Afrique ambitionne de booster le taux de bancarisation

wsbiUn colloque portant sur le rôle de l’outil numérique dans la politique de bancarisation des états africains, a pris fin ce mercredi, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
La rencontre s’est achevée sur une proposition de mettre un accent particulier sur les aspects institutionnels réglementaires et de mieux apprécier le rôle de l’outil numérique dans la politique de bancarisation dans les Etats africains.

Organisé à l’initiative de World savings Bank Institute (WSBI) et la Banque nationale d’investissement (BNI Gestion), ce colloque a permis de mieux discuter sur la relation bancarisation et outil numérique.
Selon Sakandé-Cissé Fatoumatou, Directrice générale de BNI Gestion « l’accès universel aux services financiers est une priorité pour nous et notre objectif est de contribuer à hauteur d’un milliard d’individus supplémentaires qui devraient avoir accès à des comptes d’ici 2020 ». Dans le cadre d’un programme de BNI Gestion, 24 pays sont ciblés dont la Côte d’Ivoire, pour atteindre cet objectif qui est un « enjeu en matière de lutte contre la pauvreté ».
Sakandé-Cissé Fatoumatou a souligné que les flux qui circulent quotidiennement sur le mobile payement, sont une piste de réflexion à explorer, si on veut booster la bancarisation en Afrique.
Pour Chris De Noose, manager WSBI et Directeur général de l’Institut International des Caisses d’Epargnes et Banques de Détail, (réunissant près de 6000 institutions financières de toutes tailles et formes juridiques dans environs 80 pays du monde entier), ce colloque sur l’inclusion financière est une priorité.
« Il s’agit de donner accès aux services financiers à toutes les couches de la population, riche ou pauvre. « Nous voulons donner la possibilité à tout le monde d’ouvrir un compte, l’accès aux services financiers est très important pour l’épargnant. Car de fait, la pauvreté s’arrête où l’épargne commence », a souligné Chris De Noose.
En Afrique le taux de bancarisation tourne autour de 20%. Ont pris part au colloque d’Abidjan plusieurs pays africains dont le Mali, le Sénégal, le Cameroun et le Togo.

Martin Levalois

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