Les opérateurs arabes et japonais se retrouvent autour d’un forum économique
Pour la 4ème fois, Arabes et Japonais vont discuter des opportunités d’investissement dans le cadre du Forum Economique Arabo-Japonais, qui s’ouvre ce 4 mai à Casablanca, au Maroc.
Une importante délégation japonaise conduite par son ministre de l’Economie, du commerce et de l’industrie, Motoo Hayashi, va échanger avec les opérateurs économiques venus des pays arabes sur les questions de développement, des relations économiques et d’investissements.
Ce forum se veut être une plateforme de promotion de la coopération entre les gouvernements et communautés économiques arabes et japonais, en vue de bâtir un véritable partenariat gagnant-gagnant et de dégager des externalités positives.
Les travaux du Forum qui se tiendront sur deux jours, vont être organisés autour de plénières, d’ateliers thématiques et de sessions de networking, centrés sur la diversification des relations économiques et l’exploration des potentialités de partenariat, dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, de l’économie verte, de la finance, de l’infrastructure, ainsi que de la recherche et développement. La manifestation sera marquée par la signature de mémorandums d’entente entre les deux parties, a-t-on appris.
Plus de 300 Japonais prendront part aux travaux dont une soixantaine de personnalités officielles, notamment Yoji Muto, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et les responsables des agences de développement, (JICA, JETRO…) et plus de 250 hauts dirigeants de grandes entreprises nippones (Toyota, Mitsubishi, Mitsui, Chiyoda, Fujifilm, JGC, Marubeni, Itochu…).
Le volume des échanges commerciaux entre le monde arabe et le Japon est passé de 133,7 milliards de dollars en 2010 pour atteindre 200 milliards de dollars en 2013. Le Japon est le quatrième plus important partenaire des pays arabes après l’Union européenne, les Etats-Unis et la Chine.
Le premier Forum Pays arabes-Japon s’était tenu en décembre 2009 à Tokyo sous le thème « un nouveau chapitre de coprospérité » et qui a tracé les contours d’un véritable partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties.