Le Burkina Faso améliore le climat des affaires
Le Burkina Faso a procédé à la simplification des procédures de création d’entreprises pour l’amélioration du climat des affaires, a annoncé vendredi au parlement, le Premier ministre Burkinabé, Paul Kaba Thiéba, dans son discours sur l’état de la Nation, axé sur les réformes économiques.
Grâce aux réformes entreprises par le pays depuis 2015, a précisé Thiéba, « la mise en place d’une entreprise à Ouagadougou se fera désormais en 24 heures contre une moyenne de 3 jours dans les Centres de formalité des entreprises (CEFORE) déconcentrés ».
« La réduction du délai moyen de traitement des permis de construire à 17 jours, l’opérationnalisation de la plateforme d’échanges entre le Guichet unique du foncier (GUF), le CEFORE, le Centre de facilitation des actes de construire (CEFAC) et leurs administrations partenaires à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso », sont entre autres axes de ces réformes économiques sur lesquelles est revenu le chef du gouvernement burkinabé.
Il a souligné que des mesures sont prises pour l’accompagnement des petites entreprises par le Centre de gestion agréé à travers des formations, la production des états financiers, l’assistance en matière de gestion. « Ces actions conjuguées ont permis d’enregistrer 7.564 entreprises dans les CEFORE et de délivrer 849 permis de construire « , a précisé Thiéba.
Toujours dans ses efforts d’améliorer le climat des affaires dans le pays, le gouvernement burkinabè mettra bientôt en place des bureaux d’informations sur le crédit (BIC). Selon le ministère en charge du Commerce, cette innovation devrait permettre de réglementer le partage de l’information sur le crédit et les opérations des BIC dans les Etas membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Cette initiative portée par la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et soutenue par la Société financière internationale (SFI) vise à réduire « l’asymétrie d’information entre les prêteurs et les emprunteurs ».
A terme, les BIC devront rehausser les performances du Burkina Faso dans le classement Doing Business et y booster le crédit.