Le Congo appelé par la Banque Mondiale à accélérer ses réformes
Le Représentant résident de la Banque Mondiale(BM) au Congo, Djibrilla Issa a appel mercredi les autorités du Congo Kinshasa à accélérer le rythme des réformes engagées.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Brazzaville, consacrée aux réformes économiques engagées par les autorités congolaises, Djibrilla Issa a fait le point des douze projets initiés par la Banque Mondiale au Congo en 2016, pour un coût de 765,8 millions de dollars US, dont 60% sont pris en charge par l’Etat congolais.
L’économie congolaise vacille en ce moment à cause de l’instabilité des cours mondiaux du pétrole, principale ressource économique du Congo, a-t-il relevé. «Le choc de la baisse des prix des matières première n’est pas un choc temporaire, mais va durer un certain temps », a-t-il averti, appelant le Congo à «prendre la mesure de cette baisse et opérer des rectificatifs dans les investissements pour être plus efficient dans ce qui se fait».
«Au cours de ces dernières années la croissance économique du Congo a été tirée non seulement le pétrole, mais aussi en grande partie par le secteur non pétrolier, mais il y a encore beaucoup à faire», a-t-il laissé entendre, saluant les efforts de l’économie congolaise réalisés dans le cadre du plan congolais de développement 2012-2016.
Djibrilla Issa a profité de l’occasion pour appeler le gouvernement congolais à «accélérer la cadence de ses réformes pour être compétitif au niveau mondial». L’endettement du Congo, a-t-il prévenu, peut freiner la mise en œuvre des projets initiés dans le pays par la Banque mondiale. Sur ce point Issa a suggéré aux autorités congolaises d’investir dans les projets utiles qui peuvent maintenir les bases de l’économie, assurer l’équilibre macroéconomique, offrir des services sociaux de base notamment l’éducation et la santé et d’améliorer les conditions de vie de la population.