La bourse d’Alger à la recherche d’un nouveau souffle

La bourse d’Alger à la recherche d’un nouveau souffle

bourse-algerLe Directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a souhaité voir au moins une entreprise par trimestre entrer en bourse, précisant qu’un tel rythme contribuerait à donner un nouveau souffle au marché boursier en Algérie caractérisé par une stagnation chronique.

« L’arrivée de nouveaux acteurs sur la place boursière ne manquera pas de redynamiser les entreprises en leur donnant la possibilité de diversifier les sources de financement de leurs activités et de réelles perspectives de redéploiement à travers la mise en chantier de nouveaux projets », a fait noter Yazid Benmouhoub, ce dimanche en marge de l’introduction en bourse de la cimenterie d’Aïn El Kebira.

« L’opération d’introduction en bourse de la cimenterie d’Aïn El Kebira a débuté aujourd’hui 15 mai, au terme de plusieurs road-show et se poursuivra jusqu’au 15 juin. Elle devrait permettre des souscriptions à hauteur de 60% par des institutions et 40% par des particuliers », a expliqué Benmouhoub, précisant que le souscripteur doit acheter au minimum 5 actions pour une valeur estimée à 8000 Dinars algériens.

Yazid Benmouhoub a, par la même occasion, annoncé l’entrée prochaine en bourse de la compagnie d’assurances CAAR et Cosider-Carrières. Pour lui, 2 ans pour la concrétisation de ce projet, annoncé en 2014, et portant sur 8 entreprises, « est un délai normal ». « Même si le processus paraît de prime abord long, l’objectif est de le mener d’une manière sûre », a-t-il indiqué.

Le DG de la Bourse d’Alger a rappelé que la dernière opération en date du genre a été l’entrée en bourse de Biopharm achevée en avril dernier et à travers laquelle cette entreprise s’était fixé pour objectif de lever 6 milliards de dinars. 85 %  de ce montant, a-t-il souligné, ont été souscrits  par des particuliers alors que les 15 %  restants l’ont été par des institutions publiques, notamment des banques comme la BEA et la CNEP  et des compagnies d’assurances.

Dans une note datée d’avril 2016, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) propose des solutions pour faire décoller la Bourse d’Alger qui a connu une réforme discrète au cours du même mois.

Aliste Flandrain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *