CEDEAO: Une capitalisation boursière de 84 milliards $
Les 15 pays membres de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) espèrent avoir un marché boursier unique, qui une fois concrétisé, fera du marché ouest-africain, le second marché du continent après celui de Johannesburg.
Le projet d’intégration des marchés des capitaux des pays de la CEDEAO devrait porter la capitalisation de l’ensemble à près de 40.000 milliards Fcfa, a indiqué mardi à Abidjan, Birahim Diouf, cadre de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).
« Avoir une plateforme de crédit commune des bourses nationales devrait aboutir à 84 milliards de dollars us, soit près de 40.000 milliards Fcfa de capitalisation », a déclaré Diouf, ajoutant que cette plateforme « devrait hisser la bourse qui sera mise en place au deuxième rang africain après celle de Johannesburg ».
Il a souligné que l’ensemble devrait représenter « 7% de la capitalisation boursière africaine, 273 sociétés cotées et plus de 233 sociétés de bourse ».
Débuté en 2010 par la signature d’accord entre les différentes bourses et les autorités régulatrices de la région ouest-africaine, le processus d’intégration des marchés des capitaux de la CEDEAO va à terme, fusionner BRVM, la Ghana stock exchange, la Nigeria stock exchange, la Sierra Leone stock exchange et la bourse du Cap Vert.
Le projet conduit par le Conseil de l’intégration des marchés de capitaux ouest-africains (WACMIC) comprend trois phases dont la première permet aux courtiers d’avoir un accès via d’autres courtiers sur l’ensemble du marché. La seconde phase est relative à la mise à disposition d’un agrément unique pour les courtiers et les entreprises qui souhaitent lever des ressources. La deuxième une fois effective, permet d’aboutir à la dernière étape qui est la plateforme unique de cotation pour l’ensemble des marchés de capitaux de l’Afrique de l’ouest.
Pour rappel les huit pays de l’Union économique et monétaire oust africaine (UEMOA) disposent d’un marché boursier commun qui est la BRVM.
