La pêche illégale fait perdre 1,3 milliard $ à l’Afrique
L’Afrique perd annuellement pas moins de 1,3 milliard de dollars, à cause de la pêche illégale, selon une estimation faite par l’ONG Africa Progress Panel qui suscite des inquiétudes aux Nations-Unies.
Faute de moyens, les pays africains n’assurent pas la surveillance dans leurs eaux maritimes, les bateaux étrangers qui viennent y piller les ressources halieutiques sans être inquiétés, a relevé l’ONU.
Pour accompagner le continent noir à mieux faire face à cette forme de pillage des ressources marines, les Nations unies ont adopté un premier traité de lutte contre la pêche illégale, qui est entré en vigueur le 5 juin dernier.
Ledit traité impose aux bateaux de pêche étrangers souhaitant entrer dans un port de demander une autorisation au préalable et de fournir des informations précises sur leurs identités, leurs activités et sur le poisson dont ils disposent à bord. Les navires suspects se verront refuser catégoriquement l’entrée dans un port. Le déchargement de poisson, le ravitaillement en carburant ou encore le réapprovisionnement pourront également leur être refusés, précise le texte.
«Lorsque les règles existent, elles ne sont tout simplement pas respectées. Un poisson sur quatre est issu de la pêche pirate», déplore l’ONG internationale. Greenpeace estime que les pays en développement doivent être soutenus pour mieux lutter contre la pêche illégale qui épuise leurs ressources marines.
Par ailleurs, Greenpeace Afrique a appelé les pays d’Afrique à mieux collaborer pour lutter contre la surpêche et surtout la pêche illégale, l’un des défis auxquels doivent faire face les acteurs de l’écosystème marin.