La Côte d’Ivoire se lance dans la transformation des noix d’amandier

La Côte d’Ivoire se lance dans la transformation des noix d’amandier

coco-civLa Côte d’Ivoire, après s’être lancée dans la transformation des noix de cajou, dont elle premier producteur mondial, vient de lancer un programme  similaire dans la filière de l’amandier.

L’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (Apex-Ci), en collaboration avec une PME dénommée «George éternel industrie» (GEI), vient de lancer un programme agro-industriel de production et de transformation de noix d’amandier.

Ledit programme qui va nécessiter un financement de 1,5 million de dollars, vise à créer à terme 25.000 ha de plantation d’amandiers et à mettre en place dix usines sur le territoire national pour la transformation de cette denrée en divers produits dérivés.

« Il s’agit d’huile d’amande douce, d’engrais organiques, de thé, de farine boulangère et d’aliments de bétail et de volaille, qui ont des valeurs nutritives, thérapeutiques, diététiques et cosmétiques », a fait noter le directeur de l’Apex-Ci, Assoumou N’Goran.

A en croire, le directeur N’Goran, des investisseurs italiens intéressés par les produits finis, ont déjà financé la création de la première unité industrielle pour transformer la production des 8 000 ha existants dont 900 ha à Guiglo, 622 ha à Abengourou, 220 ha à Korhogo, etc. Cette première unité sera implantée sur une superficie de 2 ha, à Grand-Bassam. « Des machines sont déjà arrivées de l’Italie », a-t-il laissé entendre.

Le promoteur de l’entreprise GEI, François Assovié N’Guessan indiqué que c’est depuis une dizaine d’année que sa société s’investie dans la production et dans la transformation artisanale de l’amandier des tropiques communément appelé « Côcôma ». Mais son souhait est de passer de l’étape artisanale à la phase d’industrialisation.

« Cette activité est rentable et les produits sont prisés sur le marché international. Il y a jusqu’à 12 dérivés de l’amandier», a déclaré François Assovié N’Guessan. «Il faut débourser 350 000 Fcfa pour créer une plantation d’un ha qui emploie 4 ouvriers agricoles et 352 millions de Fcfa pour réaliser la plus petite unité industrielle », a-t-il précisé.

En outre, ce projet va permettre à 5000 personnes de créer leurs plantations. Il devra générer 5000 emplois dans les usines et 100 000 emplois pour les ouvriers agricoles.

Aliste Flandrain

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