Maroc: La Cour des comptes prône l’amélioration de la gouvernance

Maroc: La Cour des comptes prône l’amélioration de la gouvernance

driss-jetouLa Cour des comptes du Maroc a publié jeudi son rapport sur la mission d’évaluation des établissements et entreprises publics (EEP) nationaux.

Intitulé «Le secteur des établissements et entreprises publics au Maroc : ancrage stratégique et gouvernance», le nouveau rapport a mis en avant les traits saillants du secteur et son importance dans l’économie nationale.

Les magistrats de la Cour se sont intéressés en effet aux relations financières entre l’État et les entreprises publiques ainsi qu’au rôle de l’État stratège et le pilotage stratégique des grands groupes où se concentre la majorité du portefeuille public.

A l’issue de cette mission, la juridiction présidée par Driss Jettou a émis une série de recommandations, notamment pour l’amélioration de la gouvernance.

Structurées autour de thématiques portant sur les véritables enjeux du secteur des EEP, ces recommandations visent notamment l’amélioration de la gouvernance et le renforcement de la présence dans la chaîne de l’investissement national.

La Cour des comptes propose donc plusieurs pistes de réforme articulées autour de quatre axes principaux.

Le premier axe est relatif à l’utilisation efficace des ressources budgétaires à travers l’optimisation de leur allocation et l’amélioration de la qualité du service rendu.

Le second axe concerne la clarification des relations financières avec l’État et la révision de son contrôle financier sur les entreprises publiques. Dans ce sens, le rapport considère que le contrôle financier de l’État sur les EEP devrait être redéfini, tout en y apportant quelques réaménagements sur les plans législatif et réglementaire.

La Cour a fait de l’amélioration de la gouvernance le troisième axe de ses recommandations. Dans son rapport, la Cour des Comptes met l’accent sur l’amélioration du fonctionnement de ces organes, notamment en limitant leur taille et le nombre et la durée des mandats des administrateurs qui y exercent.

Quant au quatrième et dernier axe des recommandations, il est relatif à la révision du système de pilotage et surveillance du portefeuille public.

Agnès Molitor

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