Maroc-COP22: Quatre villes pilotes pour la promotion des éco-cités et éco-quartiers
Quatre «villes pilotes» celles de Marrakech, Dakhla, Benslimane et Tanger, ont été retenues pour le projet des éco-cités et éco-quartiers qui fait l’objet d’une étude commanditée par le ministère marocain de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire afin de définir une stratégie opérationnelle pour un tel projet.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des initiatives entreprises par le Maroc pour assurer le succès sur tous les plans, de la COP-22 prévue en novembre prochain à Marrakech.
Le département de l’Urbanisme aura à dépenser 4 millions de DH pour cette étude. «Les projets doivent intégrer de manière volontariste les différents défis liés à l’efficacité économique, l’équité sociale et la protection de l’environnement (protection de la biodiversité, des milieux naturels, des sols, de la qualité de l’air et des ressources en eau, adaptation aux changements climatiques, etc.) comme ingrédients nécessaires en vue de la confection d’un cadre de vie durable et de qualité», explique le département de l’Urbanisme dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres de l’étude.
L’objectif de la stratégie est de créer les conditions d’un développement économique local «dynamique», «équilibré», «solidaire», ouvert à tous et équitable favorisant la création d’activités et d’emplois locaux, tout en s’inscrivant dans le cadre des 17 Objectifs du développement durable adoptés par les pays membres des Nations unies en 2015.
Sur le plan environnemental, le projet affiche l’ambition de réduire les empreintes environnementales et construire des espaces de vie «plus respectueux» de l’environnement, en préservant et valorisant la biodiversité, les sols et les milieux naturels.
«Il est aussi question d’assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau et recycler les eaux pluviales et réduire la facture énergétique et optimiser les besoins en énergie à travers la diversification des énergies renouvelables et la promotion du développement de constructions à énergie positive», précise l’Urbanisme.
Au plan social, le ministère indique qu’il s’agit de réaliser des projets répondant aux besoins de tous en s’appuyant sur les ressources et contraintes du territoire et permettre un accès équitable aux services et à des infrastructures publiques de qualité.