Ouverture à Alger du 15ème Forum international de l’énergie

Ouverture à Alger  du 15ème Forum international de l’énergie

alger-gazAlger abrite les 27 et 28 septembre,  la 15ème édition du Forum international de l’énergie (IEF15) qui constitue le plus grand rassemblement mondial des ministres de l’énergie, avec la participation de 72 pays producteurs et consommateurs de pétrole et de gaz.

Cette concertation vise à favoriser une meilleure entente et une prise de conscience des intérêts énergétiques communs entre les membres du Forum.

Outre les ministres de l’énergie des pays membres, des responsables, des experts, des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des organisations internationales, dont l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) prendront part à cette réunion ministérielle.

Le thème principal de cette édition est la « Transition énergétique mondiale: un rôle échangé pour le dialogue énergétique ».

L’IEF 15 devrait aborder les perspectives pétrolières et gazières, le rôle des énergies renouvelables, l’importance de l’accès aux services énergétiques dans le développement humain et le rôle de la technologie.

L’édition 2016 de l’IEF intervient dans un contexte particulier marqué notamment par une grande instabilité du marché pétrolier suite à la chute des prix du pétrole.

Alors pour réfléchir sur la stabilité du marché pétrolier, l’Algérie va organiser une réunion informelle des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Le ministre algérien de l’énergie, Nouredine Bouterfa, a affirmé dimanche que plusieurs alternatives étaient offertes pour décider, lors de la réunion informelle d’Alger, d’une réduction ou d’un gel de la production de pétrole.

« Nous ne sortirons pas les mains vides » de cette réunion, a-t-il assuré, tenant à faire remarquer que cette réunion « informelle » pouvait éventuellement se transformer en réunion « formelle ».

 Bouterfa avait proposé, la semaine passée de réduire les volumes mis sur les marchés pétroliers d’environ 1 million de barils par jour (1 mbpj).

L’optimisme affiché par le ministre algérien est encouragé par les « signes positifs » émanant de l’Arabie Saoudite et l’Iran qui ont fait part de leur volonté d’œuvrer de concert avec la Russie qui n’est pas membre de l’OPEP, pour stabiliser les prix sur le marché des hydrocarbures.

Martin Levalois

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