Le DG de Total rassure les salariés de Dunkerque
Le DG de Total Christophe de Margerie a rassuré les salariés de la raffinerie de Dunkerque, affirmant qu’il n’y aurait « pas de licenciement » et que « tout le monde » serait repris.
« Il est évident que nos employés, nos personnels, nos salariés, ne seront pas touchés par cette crise. Nous nous sommes déjà engagés avant d’attendre le comité à leur dire: ‘aucun emploi de supprimé' », a-t-il déclaré lors du journal de France 2.
« Les salariés Total n’ont aucun souci à se faire (…): il n’y aura pas de licenciement, tout le monde sera repris, reclassé à son niveau à l’intérieur de l’entreprise Total », a ajouté M. de Margerie. « On va vraiment s’occuper d’eux de manière responsable », a-t-il assuré.
Les salariés des raffineries de Total en France, réunis mercredi en assemblées générales, ont décidé de suspendre leur grève illimitée entamée la semaine dernière. A la raffinerie des Flandres, le mouvement se poursuit dans l’attente du comité d’entreprise du 8 mars.
Les salariés des cinq raffineries s’étaient mis en grève le 17 février, en solidarité avec ceux de la raffinerie des Flandres, située à Mardick (Nord) près de Dunkerque, à l’arrêt depuis septembre, menacée de fermeture, et où la grève dure depuis le 12 janvier.
Total s’est engagée à ne fermer ou céder aucune raffinerie en France pendant cinq ans, engagement qui ne concerne toutefois pas le « projet d’évolution de l’établissement » de Dunkerque, précise la direction du groupe pétrolier.
« Pour pouvoir discuter, il faut que le calme revienne, il faut qu’il y ait une certaine forme de sérénité. La sérénité, c’était que les cinq autres raffineries du groupe (…) comprennent qu’elles ne sont pas concernées », selon Christophe de Margerie. AP