La BAD dresse le bilan de son programme agricole 2010-2015

La BAD dresse le bilan de son programme agricole 2010-2015

La Banque africaine de développement (BAD) a investi 5,5 milliards de dollars sur cinq ans jusqu’en 2015, dans des projets de développement de l’agriculture en Afrique, lit-on sur son site web.

Dans un rapport relatant ses principales actions engagées entre 2010 et 2015, la BAD indique avoir assuré la formation de 3 millions de personnes sur «l’utilisation de meilleurs pratique agricoles».

La banque africaine revendique également à son actif, la mise en service de 20.000 marchés et espaces de stockage, la construction de 4.000 kilomètres de routes de desserte, la fourniture de 150.000 prêts sous forme de microcrédits et l’établissement des systèmes de gestion de l’eau sur 181.000 hectares de terres agricoles sur le continent noir.

Certaines des opérations les plus remarquables de la BAD citées dans son rapport, comprennent le Programme africain de réponse à la crise alimentaire, qui a accéléré l’aide et en a recueilli 1 milliard de dollars, permettant de meilleures récoltes.

La BAD a également contribué entre autres, à l’élaboration d’un plan pour l’Afrique afin de transformer son secteur agricole. Ce plan vise à accélérer les programmes de nutrition, à accroître la productivité de l’agriculture par la recherche, à développer les corridors agricoles et les zones agro-industrielles pour obtenir un appui en matière d’infrastructure, à mettre en place un mécanisme de partage des risques.

Ce nouveau programme, qui fait parti du TOP 5 de la BAD, vise aussi à lancer la levée de 3 milliards de dollars pour financer des agricultrices, et à développer les transferts d’obligations sur l’agriculture en provenance de la diaspora, précise le rapport.

Par ailleurs, la BAD entend augmenter ses résultats grâce à sa nouvelle stratégie en vigueur jusqu’en 2025, en investissant 24 milliards de dollars et en stimulant l’investissement global par des prises de participation et le recours à des instruments de crédit et de risque.

Agnès Molitor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *