L’incubateur Technopark séduit les startups marocaines

L’incubateur Technopark séduit les startups marocaines

En 2016, quelque 55 nouvelles entreprises marocaines ont choisi de s’implanter au Technopark de Casablanca. «Parmi ces entreprises, seules 4 ont quitté pour non-aboutissement du business modèle», a indiqué Lamiae Benmakhlouf, directrice générale de la société gestionnaire du Technopark, lors d’une table ronde, organisée la semaine dernière à Casablanca, sur le thème «La TPME et la transformation digitale».

«Le Technopark représente plus de 10% du chiffre d’affaires du secteur TIC au Maroc», affirme l’incubateur.

Inauguré en 2000, le Technopark de Casablanca a été officiellement ouvert en 2001. Depuis sa création, le Technopark a accompagné plus de 900 entreprises. D’une capacité d’accueil de 250 entreprises, le Technopark affiche un taux d’occupation de 100%, pour un total de 2.000 salariés et un turnover de 60 startups annuellement.

En 2008, il s’est doté d’une nouvelle stratégie qui lui a permis d’adopter une vision régionale, avec des projets d’incubateurs dans d’autres villes du Royaume et en Afrique. En 2012, le Technopark de Rabat est inauguré. Il sera suivi, en 2015, par celui de Tanger. Entre ces deux nouvelles structures, le management a pris le temps de décrocher la certification ISO 9001.
Selon le site web de l’institution, Technopark compte 5 actionnaires à son tour de table, qui sont l’État marocain (35%), Attijariwafa bank (17,7%), Banque Centrale Populaire (17,5%), Caisse de dépôt et de gestion (17,5) et BMCE Bank of Africa (12,3%).

L’incubateur offre un réel écosystème d’accompagnement aux startups en mettant à la disposition de ses clients des locaux prêts à l’emploi à des prix préférentiels qui donnent accès aux services communs (espace sécurisé, gardiennage, nettoyage…) et aux services de proximité (banque, restauration, agences de voyages…).

Destiné principalement à encourager le développement du secteur des TIC, des Green Tech et de l’industrie culturelle, le Technopark n’accueille que les entreprises et associations opérant dans ces activités. 

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *