Maroc : 2,7 milliards $ d’appui de la BAD sur 5 ans
Le Conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), vient d’adopter la nouvelle feuille de route de la stratégie de son partenariat avec le Maroc, portant sur un financement de 2,7 milliards de dollars, pour la période 2017-2021.
La BAD allouera annuellement au Maroc une enveloppe pouvant atteindre 540 millions de dollars, selon le scénario optimal. L’allocation des fonds pour chaque opération (projet à financer) se fera de façon à mobiliser un maximum de ressources additionnelles auprès d’autres partenaires, essentiellement les principaux bailleurs de fonds du Maroc, relève la BAD.
La banque africaine prévoit un objectif de plus de 5,3 milliards de dollars de cofinancements. Cette approche est basée notamment sur les besoins de financement du Trésor public marocain, dont les besoins s’élèvent rien que pour l’exercice 2017, à 3,6 milliards de dollars.
L’objectif global de la nouvelle stratégie de partenariat BAD-Maroc pour 2017-2021 est de soutenir les efforts du Royaume dans l’accélération de la transformation de son économie et le renforcement de sa résilience grâce à un appui ciblé au développement du secteur privé et à la réduction des disparités liées à l’emploi (âge et genre).
Le programme des prêts et projets se propose d’accompagner le pays à relever ses défis à travers deux piliers d’intervention. Le premier est l’appui à l’industrialisation verte, à travers des programmes de financements et d’assistance technique pour les PME et le secteur exportateur.
Le second pilier concerne l’amélioration des conditions de vie par l’emploi pour les jeunes, les femmes et en zone rurale. Ce dernier pilier appuiera en particulier l’entrepreneuriat, l’adéquation formation-emploi et la pérennité des emplois créés par le secteur agricole.
L’autre volet de la nouvelle stratégie, est l’accompagnement du royaume par la BAD dans le développement de ses relations avec le reste du continent. Ceci passera par l’appui à l’accélération des échanges commerciaux et des investissements par le conseil ciblé, le financement de projets du secteur privé et des infrastructures d’échanges spécifiques.