Maroc : L’éducation financière des jeunes à travers les réseaux sociaux

Maroc : L’éducation financière des jeunes à travers les réseaux sociaux

La Fondation marocaine pour l’éducation financière (FMEF), organise du 19 au 25 avril la sixième édition des Journées de la finance pour les enfants et les jeunes (JFEJ), au Maroc, ayant pour objectif d’initier une meilleure compréhension des questions de la finance dès le bas âge.

Quelque 150.000 juniors sont ciblés à l’occasion de l’édition 2017 qui sera marquée non seulement par le lancement du premier portail de l’éducation financière au Maroc, mais aussi par la mise en place d’un volet d’animation digitale, ont annoncé les organisateurs.

«Un portail qui n’est pas uniquement réservé aux jeunes et leur écosystème, il est également destiné aux enseignants, aux parents et aux entreprises», a indiqué Nezha Saadani, Directrice exécutive de la FMEF.

Prévu à travers différentes actions, ce nouveau concept permettra aux jeunes de participer aux quizz via les réseaux sociaux. «Ce sont quelque 2 millions de jeunes connectés entre 14 et 30 ans qui sont visés par ce concept», informe Child and Youth Finance International (CYFI).

Instigateur de ces journées à l’échelle internationale, CYFI souligne que les thématiques qui seront traitées par ces jeux en ligne, couvriront aussi bien le budget, le crédit et l’épargne.

Citant les résultats de l’enquête menée en 2015 et en 2016 auprès d’un échantillon de 10.000 jeunes, Nezha Saadani, a fait noter que « 62% des élèves du primaire ont pu correctement définir l’épargne, soit une amélioration de 3% par rapport à l’édition 2015. De même, 66% des élèves du primaire ont répondu correctement à la question relative à la notion de crédit. Par ailleurs, le taux de bonnes réponses au test sur les pièces et billets de monnaie en circulation s’est établi à 46% durant les deux éditions (2015 et 2016)».

Ces résultats revigorent la fondation dans sa mission même si, des lacunes persistent, notamment sur les missions des régulateurs du secteur financier. Ainsi, 54% seulement ont pu répondre correctement aux questions y afférentes, souligne l’enquête.

Agnès Molitor

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