La Sénégal et la Côte d’Ivoire intensifient leur coopération
Le Sénégal et la Côte d’Ivoire capitalisent environ 3/4 des échanges commerciaux au sein de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Pour entretenir l’excellente qualité de leurs relations politiques et surtout économiques, les deux pays optent pour le partage des expériences.
En matière de gouvernance et de développement, le Sénégal et la Côte d’Ivoire présentent plusieurs similitudes pour ce qui est de leur volonté d’aller à l’émergence, par la transformation structurelle de leurs économies.
Ces impératifs ont été réaffirmés au cours du forum sur les partenariats économiques sénégalo-ivoiriens pour l’Intégration et l’Emergence (Pesire) tenu à Abidjan.
La première édition du Pesire consacre la volonté commune des pays concernés de mutualiser leurs stratégies, leurs expériences pour offrir à leurs entreprises des opportunités commerciales nouvelles quant à l’accès à des intrants, des capitaux, des marchés et réalités socio-économiques.
Le commerce et les investissements sont considérés par ces deux pays ouest africains comme le principal levier de l’émergence. Des domaines dans lesquels ils n’ont pas encore exprimé toute leur potentialité, estiment-ils.
Le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont une histoire de coopération commerciale vielle de 46 ans. Il faut remonter véritablement en décembre 1971 pour voir la coopération économique ivoiro-sénégalaise prendre des proportions plus importantes, grâce à la signature de 16 accords commerciaux.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont décidé de donner un coup d’accélérateur à leur coopération. L’organisation dudit forum vise à lever tous les obstacles conjoncturels et structurels qui empêchent ces deux pays de réaliser pleinement leur potentiel dans le domaine du commerce et des investissements.
La balance commerciale de 2016 entre les deux pays indique que la Côte d’Ivoire a réalisé des exportations évaluées à 163 milliards de F CFA, portant essentiellement sur des produits agroalimentaires, contre 190 milliards de F pour le Sénégal.