La bonne gouvernance et l’entrepreneuriat préoccupent les parlementaires francophones
L’Assemblée parlementaire de la francophonie tient, jusqu’au 24 mai à Rabat, sa 25ème Assemblée régionale Afrique qui se focalise sur les moyens de booster la coopération, de renforcer la solidarité au sein de la communauté francophone et de faire connaître et promouvoir le rôle international des parlementaires, indique l’organisation.
La bonne gouvernance et l’entrepreneuriat sont au centre de cette rencontre.
L’Afrique est confrontée aujourd’hui à plusieurs défis nécessitant plus que jamais, une mobilisation de la communauté africaine, a rappelé Habib El Malki, le président de la Chambre des représentants du Maroc. Il a souligné que ces défis portent notamment sur la stabilité, la sécurité, le renforcement des partenariats ainsi que la bonne gouvernance.
Par ailleurs, la promotion de l’entrepreneuriat nécessite de la part des pays africains un fort engagement pour libérer l’initiative et promouvoir la compétitivité et l’innovation.
«Il est également important pour les États africains de contribuer à travers leurs Parlements à faire émerger un secteur privé citoyen émancipé pour garantir la préparation d’un climat d’affaires adéquat et d’engager une réelle volonté politique de lutte contre la corruption et la lenteur des procédures», a souligné Habib El Malki.
Le président de la chambre basse du parlement marocain a ainsi plaidé pour une plus forte implication des Parlements africains dans la dynamique socioéconomique que connaît le continent, avant d’affirmer que les institutions législatives africaines doivent accompagner et soutenir l’émergence de l’Afrique.
«Une nouvelle Afrique est en train d’émerger. Les Parlements doivent se trouver au cœur de cette émergence et de cette renaissance. Ils ont le devoir de stimuler et de soutenir les réformes nécessaires à l’édification des institutions », a-t-il déclaré.
«Les Parlements, suggère-t-il, doivent mobiliser, acquérir plus de crédibilité auprès de l’opinion publique et jouer pleinement leur rôle dans la cohésion sociale par le développement solidaire».
Pour El Malki, les Parlements africains doivent aussi œuvrer à éviter les conflits et l’instabilité, «pour favoriser un développement équilibré et durable garantissant l’égalité des chances».