Les priorités du Brexit définies par l’UE et l’Angleterre
Les négociations sur le Brexit (Sortir de l’Angleterre de l’Union Européenne) ont démarré ce lundi 19 juin à Bruxelles, où l’UE et la grande Bretagne se sont accordées sur les priorités et le calendrier des négociations sur le Brexit, à l’issue de la première rencontre entre les négociateurs des deux parties à dans la capitale européenne.
Le ministre britannique en charge du dossier, David Davis, va négocier les conditions du Brexit avec Michel Barnier, ancien ministre français, ancien commissaire européen, choisi par la Commission européenne au nom des Vingt-sept pays de l’Union européenne.
« Cette première session a été utile mais l’heure tourne », a déclaré Michel Barnier à l’issue de ses entretiens avec David Davis.
L’ex-commissaire européen a réaffirmé la volonté des Vingt-Sept de négocier d’abord les termes du futur divorce avant de discuter du statut des relations futures entre Londres et le continent.
L’Union européenne souhaitait que les priorités des négociations soient les droits des citoyens et le règlement financier.
De source britannique, on indique que les négociateurs de Londres ont insisté pour que ces relations futures soient discutées en parallèle aux négociations sur la sortie de l’UE.
Les négociations s’organiseront en sessions organisées une fois par mois, entre le 17 juillet et le 9 octobre prochains, selon les premières dates choisies, ainsi qu’au sein de groupes de travail qui traiteront des droits des citoyens, de l’accord financier et d’autres « questions nées de la séparation », selon le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier.
D’ici à octobre, les discussions porteront prioritairement sur les droits des trois millions de ressortissants européens vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques établis sur le continent, sur les obligations financières contractées par le Royaume-Uni (la « facture du Brexit ») et sur d’autres sujets liés au divorce.
Cette première journée de négociations à Bruxelles a lancé les discussions qui doivent fixer, d’ici au 29 mars 2019, les termes du divorce et dessiner les contours de leurs futures relations.