L’agriculture marocaine parmi les meilleures du continent africain
L’agence Havas Horizons et l’Institut français Choiseul ont rendu public ce mardi, un rapport sur la perception des investisseurs internationaux de l’économie africaine à l’horizon 2022, dans lequel plusieurs pans de l’économie des pays africains ont été passés au crible.
Dans le secteur agricole, le rapport révèle que le Maroc fait partie du Top 5 des champions de l’Agriculture en Afrique. L’étude, réalisée par Havas Horizons et l’Institut Choiseul, indique que le Maroc figure dans ce classement aux côté de l’Ethiopie, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Nigeria et du Cameroun, notant que ces pays se distinguent par leur capacité à relever les enjeux de ce secteur.
Cette étude s’est basée sur un sondage réalisé auprès de plusieurs investisseurs qui soulignent que l’agriculture en Afrique, s’impose aujourd’hui comme un secteur jugé plein de promesses pour les économies africaines.
Ce secteur, selon les investisseurs sondés, est porté par la nécessité de nourrir une population grandissante et de réduire les risques de dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
70% de ces investisseurs indiquent que l’infrastructure est le premier défi majeur à relever dans l’écosystème agricole africain, alors que 48% considèrent l’accès au marché comme un paramètre porteur de valorisation pour la filière agricole.
42% des sondés estiment que la transformation et l’industrialisation constituent le 3èmedéfi pouvant freiner le potentiel agricole en Afrique.
Le rapport fait ressortir que, les enjeux climatiques sont en retrait, laissant la place à des problématiques plus structurelles liées au marché, visant à rendre l’ensemble de la chaîne de production plus performante.
Dans cette étude, les investisseurs internationaux réaffirment leur optimisme à court et moyen termes et un enthousiasme sans équivoque sur les perspectives économiques du continent. Elle montre un réel engouement pour l’Afrique de la part des investisseurs qui maintiennent leur volonté d’y renforcer leurs investissements pour 63% d’entre eux.
