Maroc : Adoption d’un plan d’action pour améliorer le climat des affaires
Le Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) du Maroc a adopté, lors de sa 9ème réunion, son plan d’action au titre des années 2017-2018.
Comportant 22 projets, ce plan d’action porte essentiellement sur «le développement des mécanismes d’écoute du secteur privé et le suivi de l’image du Maroc dans les rapports internationaux ». Ledit plan d’action a été élaboré dans la perspective du développement d’une stratégie d’amélioration du climat des affaires, et 6 projets y sont consacrés essentiellement.
Le document porte également sur «le développement du cadre juridique et réglementaire des affaires (7 projets)», «la simplification des procédures administratives et la création des guichets uniques (6 projets)», ainsi que «le développement des mécanismes et de la méthodologie du fonctionnement du CNEA (3 projets)».
Présidant cette réunion du CNEA, le chef du gouvernement marocain, Saâd Eddine El Othmani a mis en avant l’importance qu’accorde son gouvernement à l’amélioration du climat des affaires, en tant que levier de l’investissement et facteur de renforcement des entreprises au Maroc.
«L’amélioration du climat des affaires nécessite «l’engagement de l’ensemble des partenaires à travers un travail sérieux et de longue haleine», a souligné M. El Ohtmani.
Après l’adoption de ce plan d’action M. El Othmani a insisté sur la nécessité de doter le CNEA d’une vision stratégique visant l’amélioration du climat des affaires à court et moyen termes, selon une approche participative.
Le Maroc ambitionne de se classer parmi les 50 meilleurs pays en matière de qualité du climat des affaires. Pour se faire, une série de mesures est entreprise, a affirmé le chef du gouvernement marocain.
Ces mesures portent entre autres sur la dynamisation des mécanismes du dialogue institutionnel entre les secteurs public et privé, la facilitation des procédures administratives pour l’entreprise, la mise en place d’un cadre organisationnel pour faciliter et digitaliser les démarches, ainsi que le renforcement de l’arsenal juridique des affaires, pour l’adapter aux meilleures pratiques internationales.