Le Maroc améliore son ratio moyen de solvabilité en 2016

Le Maroc améliore son ratio moyen de solvabilité en 2016

La banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib (BAM) a présenté ce jeudi 20 juillet à Casablanca, son rapport 2016 sur la supervision bancaire, précisant que le ratio moyen de solvabilité a progressé de 5,2% en 2016, contre une hausse de 1,4% en 2015.

Durant l’année 2016, BAM a mené plusieurs activités et pris plusieurs initiatives, qui ont conduit à l’amélioration du ratio moyen de solvabilité par rapport à 2015.

Selon le rapport de BAM, les risques nets pondérés, comprenant les risques de crédit, de marché et opérationnels, se sont accrus en 2016 à un rythme moins rapide que les fonds propres.

Concernant le ratio moyen de solvabilité, BAM indique que ces fonds se sont établis à 858 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de 5,2%, contre 1,4% en 2015.

«Ils sont constitués à hauteur de 84% du risque de crédit, 6% du risque de marché et 10% du risque opérationnel. Les expositions pondérées, au titre du risque de crédit, calculées après l’application des techniques d’atténuation des risques, ont marqué une hausse de 4,3%, contre 1,5% en 2015, à 722 milliards de dirhams », écrit la banque centrale dans son rapport.

Dans le risque marché, Bank Al-Maghrib fait savoir que « les actifs nets pondérés au titre du risque de marché ont cumulé, à fin décembre 2016, près de 55 milliards de dirhams, soit une hausse de 23%, contre une baisse de 7% une année auparavant, évolution liée à la hausse du portefeuille d’actifs financiers de négociation, induisant des exigences accrues au titre du risque spécifique et général de taux d’intérêt ».

Par ailleurs, les expositions au titre du risque opérationnel, calculées par la plupart des banques selon l’approche dite «indicateur de base», ont atteint 81 milliards, marquant une nouvelle hausse, toutefois à un rythme moins élevé, soit 3,1% contre 5% en 2015.

Le rapport souligne en outre que les fonds propres prudentiels des banques se sont inscrits en nette progression, soit 9,1% contre près de 1% une année auparavant. Cumulant un montant de 122 milliards de dirhams.

Agnès Molitor

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