La BAD finance l’extension de l’aéroport ghanéen d’Accra
Avec l’ambition de faire du Ghana une destination de choix par laquelle devrait transiter 5 millions de passagers par an, le pays de Kwame Nkrumah, va construire un nouveau terminal à l’aéroport international de Kotoka, d’Accra, la capitale.
Financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour près de 120 millions de dollars américain, ce nouveau terminal devrait améliorer le transport aérien au Ghana, mais aussi contribuer à la relance économique, réduire le coût des activités commerciales et renforcer la compétitivité du pays.
Ce projet donnera un coup d’accélérateur à l’intégration régionale, a estimé le président de la BAD, Akinwumi Adesina, estimant que le nouveau terminal apportera une énorme contribution à l’économie et à la société ghanéennes, grâce à une meilleure intégration régionale du pays et à la création d’emplois.
« La construction de ce terminal garantira un avenir économique prospère au Ghana. Sa grande capacité représente un réel motif d’espérance», a-t-il affirmé, lors d’une visite à Accra sur le site du projet.
« En outre, il (le projet, Ndlr) concrétise la mise en œuvre de la stratégie du Top 5 de la Banque au Ghana. Il semble que le chantier n’accuse aucun retard et que l’infrastructure est d’excellente qualité», a relevé le président de l’institution continentale.
Abordant dans le même sens que le président de la BAD, le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori Atta, a indiqué que ce projet jouera un rôle stratégique dans la transformation économique du pays.
«L’aboutissement d’un projet tel que celui-ci nous assurera de nouveaux financements de la part de la Banque », a laissé entendre Ken Ofori Atta.
Le secteur de l’aéronautique au Ghana a connu une importante croissance au cours de la dernière décennie. Le pays compte un aéroport international (l’Aéroport international de Kotoka, KIA) et quatre aéroports secondaires.
Entre 2007 et 2014, le nombre de transporteurs actifs à l’Aéroport international de Kotoka est passé de 15 à 42.
La capacité actuelle des aéroports ghanéens ne permettra pas de répondre à la croissance attendue du nombre de passagers, d’où l’utilité de construction d’un nouveau terminal.