L’Algérie fait de l’aquaculture une ressource supplémentaire pour son économie
L’aquaculture peut être une ressource supplémentaire pour l’économie algérienne, a suggéré dimanche, le ministre algérien de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui lors de l’inspection de divers projets agricoles à El-Oued.
L’aquaculture par la généralisation de l’ensemencement d’alevins dans les bassins d’irrigation agricole, doit être encouragée, a indiqué Abdelkader Bouazgui. Le ministre a expliqué que cette option devra être accompagnée de mesures incitatives en direction des agriculteurs pour les impliquer dans l’activité aquacole et intégrer cette filière dans les segments culturaux, en tant qu’activité d’investissement prometteuse.
Pour atteindre cet objectif, des initiatives sont prises notamment la mise en œuvre d’un programme de formation et de vulgarisation (session de formation) au profit des agriculteurs désirant investir dans la filière aquacole, a affirmé Bouazgui.
Cette formation spécialisée, a-t-il précisé, leur permettra de s’initier et de s’imprégner des mécanismes techniques appropriés et performants pour l’ensemencement d’alevins et de poissons dans les bassins d’irrigation agricole à eau douce.
Le ministre de l’agriculture a mis en exergue la contribution de ces activités dans l’accroissement de la production agricole du fait de l’exploitation des eaux d’élevage aquacole riches en produits organiques dans la fertilisation des terres arables.
Dans la wilaya d’El-Oued, la délégation ministérielle a inspecté une exploitation agricole privée dans la région de Zemlat El-Faras, dans la périphérie d’El-Oued, qui s’étend sur 861 hectares, dont 344 ha irrigués.
L’exploitation compte une richesse arboricole fruitière consistant en 30.000 palmiers dattiers productifs et 15.000 oliviers, irrigués à partir de 7 forages et 18 puits traditionnels.