Maroc: Salaheddine Mezouar prend la tête du patronat

Maroc: Salaheddine Mezouar prend la tête du patronat

Salaheddine Mezouar a été élu à la majorité écrasante, nouveau président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM),  hier mardi à Casablanca, à l’issue de l’assemblée générale de la confédération du patronat marocain. Il a battu à « plate couture » son rival Hakim Marrakchi par le score sans appel de 5.173 voix contre 1.439.

Mezouar et son vice-président général, Fayçal Mekouar se voient ainsi créditer d’un mandat de 3 ans à la tête du patronat marocain.

Le nouveau président de la CGEM a réitéré à son élection, sa promesse électorale de mettre en place une organisation patronale inclusive et d’en changer les statuts. Il a donc plaidé pour une Confédération représentative, inclusive et adaptée aux ambitions.

La présidente sortante, Meriem Bensalah Chaqroun, a appelé son successeur à œuvrer en vue d’un nouveau contrat social « fort, complet et inclusif », fondé sur une répartition juste et équilibrée des fruits de la croissance.

Pour rappel, la feuille de route du couple Mezouar/Mekouar est structurée autour de 6 axes, déclinés en 26 chantiers et 90 pistes de mesures.

Le premier axe est relatif au choc de compétitivité et d’amélioration tangible de l’offre Maroc sur tous les fronts. Le tandem Mezouar/Mekouar propose un soutien volontariste aux PME/TPE et une régénération par les startups (Club Croissance).

Le Renforcement de l’attractivité des territoires et implication accrue de l’investissement privé dans le développement des services aux citoyens, est le troisième axe. Ce duo estime que le capital humain et le recentrage du dialogue social, doivent être les clés de compétitivité des entreprises marocaines.

En 5ème axe, il est question du positionnement volontariste sur de nouveaux relais de croissance au bénéfice de tous les acteurs. Enfin la nouvelle équipe dirigeante de la CGEM mise que des solutions sectorielles spécifiques couvrant tous les secteurs critiques.

Au rang des mesures, on peut citer notamment la suppression de la TVA sur les investissements, l’allègement de la charge fiscale, la lutte contre les importations sauvages, notamment sur les produits finis, le co-leadership de la CGEM dans la mise en place des CRI 2.0, le ‘Reengineering’ de la formation professionnelle continue, la production de normes la création d’un observatoire des métiers et d’un club investisseurs Afrique et meilleure intégration au patronat africain.

Aliste Flandrain

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