Le Maroc meilleure destination en 2017 des IDE en Afrique
Le Maroc occupe la première place en tant que meilleure destination des investissements étrangers directs (IDE) en Afrique en 2017, selon le rapport 2018 sur l’investissement dans le monde, que la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a publié ce mercredi, à Genève.
Ce rapport révèle que. Selon la CNUCED, le royaume a réussi à drainer des flux d’investissements directs étrangers (IDE) de 2,7 milliards de dollars, soit une nette progression de 23% par rapport à l’année précédente.
« La forte diversification des investissements au Maroc contraste avec la baisse des IDE dans le reste de l’Afrique du Nord où les flux ont diminué de 4% pour atteindre 13 milliards de dollars », indique le rapport.
L’envolée observée des IDE au Maroc, note le document, intervient à un moment marqué par la chute des flux en Afrique de 21% par rapport à 2016, pour atteindre 42 milliards de dollars. En même temps.
Le Maroc, précise la CNUCED, continue d’attirer des investissements considérables dans le secteur financier et surtout dans les technologies liées à l’industrie automobile (batteries, caméras, électricité).
Le rapport souligne aussi qu’en fin 2017, le gouvernement marocain a entériné 26 projets totalisant 1,45 milliard de dollars dans cette branche, y compris un accord avec Renault visant à augmenter l’approvisionnement local en composants à 55%.
Concernant l’Algérie, la CNUCED fait noter que les flux d’investissements à destination de l’Algérie se sont établis à 1,2 milliard de dollars en 2017 contre 1,63 milliard de dollars enregistrés en 2016, soit une baisse de 26 %. Ces investissements émanent essentiellement de groupes asiatiques.
En 2017, « la diversification de l’investissement direct étranger (en Algérie) a été soutenu par les IDE » consentis par le groupe de télécoms chinois Huawei et le sud-coréen Samsung qui a ouvert sa première usine de montage de Smartphones dans ce pays.
La CNUCED estime que les IDE captés par l’Algérie pourraient rebondir à la faveur de la prochaine révision de la loi sur les hydrocarbures, principale source financière de l’Etat algérien.