La Banque mondiale débloque un prêt de 140 millions $ au profit de l’agriculture en Tunisie

La Banque mondiale débloque un prêt de 140 millions $ au profit de l’agriculture en Tunisie

La Banque mondiale (BM) a approuvé l’octroi à d’un prêt de 140 millions de dollars à la Tunisie destiné au financement de son projet d’intensification de l’agriculture irriguée.

La convention de prêt a été signée ce jeudi à Tunis par le ministre tunisien du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Zied Ladhari et le Représentant Résident de la BM en Tunisie, Tony Verheijen.

Le remboursement du prêt est étalé sur 28 ans, avec une période de grâce de plus de 6 ans et un taux d’intérêt de 0,7%, précise l’institution de Bretton Woods.

Ce projet, dont le coût total est estimé à 171,700 millions de dollars, prévoit la restauration des systèmes d’irrigation dans six régions agricoles du pays, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba, Nabeul, Sfax et Siliana, le but étant de réduire les pertes qui peuvent atteindre jusqu’à 40% de l’eau utilisée, et de réguler l’approvisionnement en eau.

A terme, le projet va contribuer à accroître la fiabilité et l’efficacité de ces systèmes d’irrigation, conditions nécessaires au développement d’un secteur agricole plus productif.

Le projet, qui sera réalisé par le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche sur la période 2018-2023, va également aider 3.500 agriculteurs à identifier des cultures plus rentables, à augmenter les rendements et à faciliter leur accès aux marchés.

A l’issue de la cérémonie de signature de l’accord, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, a déclaré que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie de son département visant la modernisation du secteur agricole.

Le projet d’intensification de l’agriculture irriguée compte exécuter un programme de subventions de contrepartie grâce auxquelles les agriculteurs locaux investiront dans des activités à plus forte valeur ajoutée, des subventions qui encourageront également, les investissements dans les infrastructures pouvant permettre d’accroître la valeur de la production après la récolte.

Martin Levalois

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