L’Afrique appelée à adopter une politique budgétaire prudente

L’Afrique appelée à adopter une politique budgétaire prudente

L’adoption d’une politique budgétaire « prudente » s’avère indispensable pour maîtriser la dette publique des pays d’Afrique subsaharienne. Ce sont les propos tenus par le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) en Côte d’Ivoire, José Gijon, en fin de semaine dernière lors d’une conférence publique à Yamoussoukro.

Le rapport sur « Les perspectives économiques en Afrique 2018 : une reprise timide avec des importants défis », était au centre de cette conférence publique. M. Gijon a saisi l’occasion pour exhorter les Etats africains notamment la Côte d’Ivoire à faire plus d’efforts pour mobiliser d’avantage de recettes budgétaire nécessaires pour financer le développement.

Selon ce haut responsable du FMI, la poursuite des réformes « courageuses » pour améliorer le climat de l’investissement, devient une nécessité pour ces pays subsahariens. « Parce que dans la croissance ivoirienne, explique-il, il doit avoir une grande part du secteur privé pour assurer le taux de croissance fort et soutenable qui doit tenir dans les prochaines années », exprimant sa foi en une Côte d’Ivoire capable de parvenir à son développement au regard des politiques mises en œuvre dans le pays.

José Gijon a souligné que les défis à relever restent le développement des infrastructures longtemps délaissées pendant que la population était en croissance, et la poursuite des programmes de soutien social qui doivent devenir de plus en plus ambitieux comme la couverture sanitaire universelle.

La politique monétaire doit être également orientée de sorte à garantir une faible inflation, a-t-il martelé.

Notons que selon le FMI, la croissance en Afrique subsaharienne devrait être marquée par une légère hausse. L’institution financière estime que la croissance moyenne de la région s’établira à 3,4 % en 2018, en hausse par rapport à 2017, où elle était de 2,8 %. Pour maintenir la tendance haussière, le Fonds évoque la nécessité des politiques fermes, à la fois pour réduire les vulnérabilités et pour améliorer les perspectives de croissance à moyen terme.

Agnès Molitor

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