Pétrole: L’OPEP et ses partenaires font le point

Pétrole: L’OPEP et ses partenaires font le point

Les Etats membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et leurs partenaires non membres sont à Vienne, en Autriche, où ils prennent part à une série de réunions sur le niveau de production de brut.

La réunion la plus en vue est évidement celle de vendredi où il est attendu que l’OPEP et son principal partenaire, la Russie, suggéreront une augmentation des quotas de production instaurés depuis fin 2016, lorsque le baril coûtait 45 dollars.

Or, actuellement, le Brent oscille entre 75 et 80 dollars, ce qui a poussé les gros producteurs, notamment la Russie et l’Arabie Saoudite à proposer une augmentation de la production pouvant aller jusqu’à 1 million de barils/jour contre une réduction de 1,8 million de barils/jour approuvée il y a près de deux ans.

La Russie compte proposer une augmentation de la production de l’OPEP+, à 1,5 million de barils/jour, a déclaré mardi le ministre de l’Energie russe, Alexandre Novak.

« Le marché croît, la demande croît et nous observons déjà un certain équilibre du marché », a-t-il dit, ajoutant qu’il serait raisonnable de lancer l’augmentation de la production au troisième trimestre, lorsque la demande est la plus élevée, et d’organiser une réunion en septembre pour examiner la réaction du marché.

Le ministre russe n’a pas précisé dans quelle proportion la Russie pourrait augmenter sa propre production, tout en observant que cela dépendait des capacités de chaque entreprise individuellement.

En face de la Russie, l’Algérie, l’Iran, l’Irak et le Venezuela se sont opposés à une augmentation de la production.

Citant des membres de l’OPEP,  l’agence Reuters indique que, lors de la réunion de la commission économique de l’organisation lundi pour examiner les perspectives du marché, « certains pays, dont l’Algérie, l’Iran, l’Irak et le Venezuela, ont déclaré qu’ils étaient toujours opposés à une augmentation de la production ».

Au cours de cette même réunion, il a été signalé que si l’OPEP et ses alliés continuaient à produire au même niveau actuel, le marché risquait d’être déficitaire pour les six prochains mois.

Agnès Molitor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *