Jumelage institutionnel entre le Maroc et l’Union européenne
L’Union européenne (UE) et le Maroc viennent de procéder au lancement du jumelage institutionnel portant sur le renforcement des capacités dans le cadre de la mise en œuvre de la loi organique relative à la loi de finances.
Le but escompté est d’améliorer la lisibilité des programmes budgétaires des politiques publiques et de favoriser l’ancrage des principes de bonne gouvernance et de responsabilité chez les hauts responsables de l’Administration publique marocaine.
La mise en place de ce jumelage, apprend-t-on, s’inscrit dans le cadre d’un programme plus élargi de soutien, appuyé par l’UE, pour l’amélioration de la performance de l’administration marocaine.
Le jumelage va consister entre autres en la formation par des experts Français, de 1500 formateurs et gestionnaires issus de l’administration marocaine.
Lors de la cérémonie de lancement, Claudia Wiedey, Chef de la délégation de l’Union européenne au Maroc, a fait savoir que deux autres jumelages sont en cours de mise en œuvre pour appuyer la Direction générale des impôts.
La diplomate européenne a annoncé le déploiement de trois autres jumelages qui seront lancés cette année. Ces trois jumelages vont appuyer la trésorerie générale du Royaume, la Direction des entreprises publiques et de la privatisation et l’Unité en charge de la gestion des investissements relevant de la Direction du budget.
Par ailleurs, la Commission marocaine de contrôle de la protection des données à caractère personnel, en partenariat avec l’Union européenne, a réalisé une étude visant à identifier l’écart entre les législations marocaine et européenne.
Cette étude, qui s’est focalisée sur le domaine de la protection de la vie privée et des données personnelles, recommande une convergence progressive du dispositif juridique marocain avec le nouveau règlement européen.