La Banque centrale de l’UEMOA lance «Dispositif PME»

La Banque centrale de l’UEMOA lance «Dispositif PME»

Les Chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont tenu ce lundi 30 juillet à Lomé, leur 20ème session ordinaire.
Au cours de cette session, les dirigeants de cette Union se sont prononcés sur la situation économique de l’UEMOA et ont envisagé les pistes pour redresser les pays membres à travers une stabilité politique et sociale pour le bien-être des populations.
Ils ont réitéré leur adhésion aux réformes afin de soutenir la croissance économique et de consolider la solidarité dans l’union.
Pendant ce temps, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) annonce le lancement d’un dispositif de soutien au financement des Petites et moyennes entreprises de l’UEMOA, dénommé «Dispositif PME».
«La mise en place de ce dispositif fait suite au mandat donné à la BCEAO par la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernements de l’UEMOA, dans le cadre du plan d’action pour le financement des économies adopté en juin 2012», lit-on dans un avis au public émis par la BCEAO.
En effet, au regard du poids des PME dans le tissu économique des différents Etats membres, il a été décidé de prendre des mesures en vue de favoriser leur accès au financement bancaire, relève l’institution émettrice dans ce document, et ce, dans la perspective d’accroître leur contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) et à la création d’emplois.
«Dispositif PME» vise à créer les conditions pour un meilleur accompagnement des entreprises éligibles et la constitution d’une masse critique de sociétés performantes. Il s’adresse aux entreprises non financières, respectant un certain nombre de critères.
Pour être éligible, il faut être une entreprise autonome, productrice de biens et/ou services marchands et immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier ou à tout autre registre équivalent en tenant lieu.
Cette entreprise doit avoir un chiffre d’affaires hors taxes annuel n’excédant pas 1 milliard de Franc CFA, se conformer à l’obligation légale de produire des états financiers selon les dispositions en vigueur et être suivie par une structure d’appui et d’encadrement.

Aliste Flandrain

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