Maroc: Le social prédomine dans le Projet de loi de Finances 2019

Maroc: Le social prédomine dans le Projet de loi de Finances 2019

Le processus de préparation de Budget 2019 est enclenché au Maroc, où le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani a transféré ce mercredi, aux différents départements ministériels concernés, la note de cadrage fixant les 4 priorités du Projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2019.

Le document accorde une grande importance aux secteurs sociaux notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et l’emploi. L’autre priorité est de ne pas sacrifier les acquis en matière d’équilibres macro-économiques, sur l’autel des secteurs sociaux.

Il est donc question de poursuivre la réalisation des grands chantiers et les stratégies sectorielles. L’objectif  étant de soutenir l’investissement et  réunir les conditions pour enclencher un «véritable» décollage économique.

La poursuite des grandes réformes s’érige en troisième priorité de la PLF 2019. Et comme pour les lois de finances précédentes, l’Exécutif s’attachera à maintenir les équilibres macro-économiques du royaume.

Le gouvernement marocain entend ainsi traduire dans la réalité les grandes orientations du Roi Mohammed VI, formulées dans le discours du Trône du 30 juillet dernier, dont la réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI).

Le souverain souhaite que les ratés du Régime d’assistance médicale (RAMED) soient corrigés dès 2019, que les familles démunies et les enfants scolarisés soient substantiellement aidés à la rentrée scolaire, que la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH)  soit engagée et que le dialogue social soit effectif.

Le budget devra également réaliser un compromis entre, d’une part, le renforcement des politiques sociales et d’autre part, la poursuite des grands chantiers et la préservation des équilibres macro-économiques.

Dans l’hypothèse d’un baril du pétrole à 68 dollars, d’une récolte céréalière de 70 millions de quintaux et d’une hausse des recettes de TVA de 3,7% (3,3% en 2018), l’objectif du budget sera un taux de croissance de 3,2% pour l’exercice 2019.

Aliste Flandrain

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