Pas d’effacement de dette pour les startups algérienne en difficulté
Les jeunes entrepreneurs algériens en difficulté, ne pourront pas bénéficier d’un effacement des dettes contractées auprès des banques, par le biais de l’Agence nationale de soutien de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), a déclaré la directrice de l’ANSEJ, Samira Djaïder.
Reconnaissant qu’il y a des jeunes promoteurs «en difficulté de remboursement» de leurs dettes, Mme Djaïder a expliqué que ces derniers pourront en revanche, bénéficier d’un nouvel échéancier de remboursement (rééchelonnement) et d’un effacement des pénalités de retard et des intérêts cumulés, «afin de pouvoir pérenniser leurs activités », excluant du coup, tout effacement de ces dettes.
La directrice de l’ANSEJ a indiqué que de situations similaires se sont produites par le passé et les startups en difficulté avaient bénéficié d’un effacement des pénalités de retard et des intérêts cumulés, permettant à 160.000 d’entre elles de rembourser leurs dettes contractées auprès des banques.
Elle a indiqué par ailleurs, que 21.000 promoteurs n’ayant pas pu mener leur projet à terme, ont fait appel au Fonds de garantie et se sont, ainsi, trouvés «soulagés» des crédits octroyés par les banques.
Selon ses estimations, quelque 37.000 jeunes entrepreneurs confrontés à des difficultés de remboursement ont pu déposer des dossiers auprès de ce Fonds.
Sur un autre registre, la directrice générale de l’ANSEJ a évoqué des financements qui n’ont pas eu les résultats escomptés dans certains secteurs, plaidant pour un meilleur ciblage des activités porteuses et créatrices d’emplois.