Un forum à Marrakech pour réduire l’hécatombe sur les routes africaines

Un forum à Marrakech pour réduire l’hécatombe sur les routes africaines

Les routes africaines deviennent de plus en plus meurtrières, avec des statistiques à faire froid dans le dos. Pour engager une réflexion sur les moyens de réduire les accidents de la circulation sur le continent, des acteurs de la sécurité routière se sont donnés rendez-vous à Marrakech, pour la tenue du 13 au 15 novembre, de la première édition du forum africain de la sécurité routière.

Près de 1.200 personnes venant de près de 70 pays dont 46 africains prennent part à ce forum initié par le ministère marocain de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) et le Programme de Politiques de Transport en Afrique (SSATP).

Les participants se retrouvent au Maroc pendant trois jours autour d’un engagement qui est celui d’améliorer la sécurité routière et de réduire le nombre de victimes des accidents de la route sur le continent.

Cet évènement, qui se présente comme une plateforme d’échange des expertises et des bonnes pratiques dans le domaine de la sécurité routière, est placé sous le thème « Sécurité routière en Afrique, facteur de développement durable ».

En plus des débats scientifiques et techniques, ce premier forum a, à son agenda des rencontres et des échanges entre acteurs institutionnels, professionnels et des composantes de la société civile.

Lors de la séance inaugurale ce mardi 13 novembre, le chef du gouvernement marocain, Saâd Eddine El Othmani, a mis en avant l’importance de déployer davantage d’efforts pour sauver des vies.

« Nous devons construire ensemble un nouveau futur. La sécurité routière est un levier pour le développement durable, économique et social du continent. C’est un challenge africain », a-t-il dit, relevant que chaque jour, environ 675 personnes perdent la vie sur les routes africaines.

Selon les organisateurs, ce forum prendra fin avec la création d’un observatoire africain de la sécurité routière, ainsi que la déclaration de Marrakech pour la sécurité routière.

Agnès Molitor

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