Maroc : L’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, s’installe
Le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, nouvellement nommé, vient de présenter sa vision de lutte contre la corruption.
Pour le nouveau président de l’instance marocaine chargée de lutter contre la corruption, cette vision doit avoir pour objectif de servir les usagers et instaurer la confiance en matière de commande publique.
Cette Instance a démarré effectivement ses travaux depuis le 14 décembre dernier a indiqué Rachdi. «Il ne s’agit pas de la reprise des travaux de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), mais c’est le démarrage d’une nouvelle instance, l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, prévue par la nouvelle Constitution de 2011 avec des prérogatives beaucoup plus larges », a-t-il expliqué.
«L’installation de cette nouvelle instance a pour objectif le lancement d’une nouvelle ère et de faire en sorte que le Maroc connaisse un recul significatif de la corruption», a martelé Mohamed Bachir Rachdi.
Dans ses explications, le président a présenté la démarche qui sera adoptée par l’Instance, précisant qu’il s’agit d’une approche globale sur la base de la prévention et de la communication, afin de mobiliser tous les citoyens pour la lutte contre la corruption et défendre leurs droits.
Un autre volet de cette approche est relatif à l’investigation, de manière à ce qu’il y ait des poursuites contre ceux qui recourent à ces pratiques et qu’ils soient réprimés, a-t-il précisé.
Le président de l’Instance considère que cela doit être fait pour permettre aux usagers de bénéficier des services publics à travers des procédures plus lisibles et simplifiées.
Même en attendant la simplification, elles doivent être publiées et opposables, de sorte qu’elles soient applicables à tous de la même manière et dans la transparence en garantissant l’accès des citoyens aux services publics, a insisté Mohamed Bachir Rachdi, ajoutant qu’il faut aussi qu’il y ait des mécanismes de recours effectifs et immédiats.