La Bourse d’Alger obtient l’OK pour accéder aux marchés financiers internationaux

La Bourse d’Alger obtient l’OK pour accéder aux marchés financiers internationaux

La place financière algérienne pourra désormais accéder aux marchés financiers internationaux après la signature du Multilateral Memorandum of Understanding (MMoU), par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) algérienne et l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs (OICV).

La signature de ce mémorandum intervient au lendemain du retrait de l’Algérie de la liste grise de l’OICV. «Le marché financier algérien était sur la liste grise des pays qui ne coopèrent pas avec l’OICV. De ce fait, l’Algérie ne pouvait pas accéder au marché de capitaux étrangers», a expliqué le président de la COSOB, Abdelhakim Berrah.

Avec la signature de cet accord, l’Algérie «rejoint la communauté internationale des pays coopérant contre le blanchiment d’argent via les marchés financiers et les infractions boursières transfrontalières», s’est réjouit le responsable algérien.

«L’Algérie pourra envisager d’ouvrir sereinement sa Bourse à l’investissement étranger et attirer des investisseurs internationaux, du moment qu’il sera plus facile, grâce au MMoU, d’obtenir des informations sur l’origine des fonds investis et sur l’identité des investisseurs et des bénéficiaires effectifs», a précisé le président de la COSOB.

Si cet accord a eu lieu, c’est que la COSOB a eu la permission en vertu de la loi de finances 2018 d’échanger ses informations avec les 122 membres de la MMoU, a explicité Abdelhakim Berrah.

La place financière algérienne a le vent en poupe ces derniers mois. Depuis le début de cette année 2019, 10 d’entreprises privées ont déposé des lettres d’intention pour entrer à la Bourse d’Alger, a fait noter Berrah.

Il s’agit de 9 Petites et moyennes entreprises (PME) et d’une grande entreprise, qui est spécialisée dans la production de la margarine et ses dérivés, a-t-il détaillé soulignant que la Bourse d’Alger suscite désormais un «engouement» auprès des PME.

Agnès Molitor

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