Al-Sissi évoque les mérites de l’Egypte au Forum africain de lutte contre la corruption
Le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, a étalé les actions menées par son pays en matière de lutte contre la corruption, lors de la session inaugurale, mercredi, du Forum africain de lutte contre la corruption (AACF), tenu à Sharm El Sheikh, ville balnéaire égyptienne de la mer Rouge.
«L’Egypte a beaucoup progressé ces dernières années dans la lutte contre la corruption sous diverses formes et s’est attachée à mener des recherches, des études et des sondages d’opinion afin d’identifier les causes de la corruption», ainsi que les mesures nécessaires pour y remédier, a déclaré le président égyptien.
Il a souligné, entre autres, les lois promulguées en vue de lutter contre la corruption, et le travail des organismes de réglementation qui renforce « les valeurs d’intégrité et de transparence », garantissant la bonne gestion et la préservation des fonds publics.
L’Egypte a déjà adhéré aux conventions des Nations unies, africaines et arabes, et plus récemment à la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
Pour faire face à la corruption qui sévit dans le continent et qui entrave la réalisation des objectifs du Programme de développement de l’Agenda 2063 pour l’Afrique, al-Sissi, également président en exercice de l’Union africaine, a invité les pays africains à la collaboration et aux efforts concertés dans les domaines politique, législatif, judiciaire et réglementaire.
Il a aussi noté la nécessité d’approfondir la coopération internationale avec les principaux partenaires de l’Afrique à différents niveaux, afin d’atteindre les objectifs visés dans ce domaine.
Par ailleurs, al-Sissi a promis que son pays continuera «de soutenir les efforts conjoints de lutte contre la corruption au niveau africain» et annoncé, dans la foulée, qu’il « doublerait les bourses de formation accordées par l’Académie nationale de lutte contre la corruption aux cadres des forces de l’ordre africaines ».
L’AACF a réuni des participants d’une cinquantaine de pays africains et arabes. Il s’agit des ministres de la Justice et de l’Intérieur, des responsables des organismes de lutte contre la corruption, ainsi que d’autres hauts responsables africains.