Maroc : 3 priorités contenues dans PLF 2021

Maroc : 3 priorités contenues dans PLF 2021

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mercredi 14 octobre, au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres, consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021.

Le Roi a suivi un exposé, fait par le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, sur les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal, Abdelhak El Mrini. Le ministre a affirmé, à cet égard, que ce projet de loi a été élaboré en suivant la feuille de route royale «pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif».

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 reposent sur trois axes principaux, a-t-on appris. L’accélération du lancement du plan de relance de l’économie nationale, est le premier axe. Le gouvernement œuvrera dans ce cadre, a indiqué le ministre de l’économie, à mettre en place tous les moyens pour renforcer l’effort financier, préserver des postes d’emploi et travailler à l’intégration du secteur informel.

En axe 2, le prévoit le début de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire. Il sera exécuté «à travers l’accélération de l’adoption des amendements relatifs au cadre législatif et réglementaire, qui vont surtout permettre d’instaurer une assurance maladie obligatoire au profit des catégories précaires et accélérer la généralisation de la couverture au profit de la catégorie des indépendants et ceux qui pratiquent des activités libérales».

Le troisième et dernier axe vise le renforcement de l’exemplarité de l’État et la rationalisation de sa gestion. De ce fait, il sera question de l’accélération du processus devant aboutir à une réforme profonde du secteur public. Le traitement des dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics, devient alors une priorité, dans le but de réaliser davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et l’amélioration de leur efficience économique et sociale.

Martin Levalois

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