Floriculture : Le Kenya optimiste pour 2021
Suite à une année 2020 difficile pour la plupart des secteurs économiques dans le monde, la floriculture au Kenya, n’a pas été épargnée par les conséquences désastreuses de la pandémie de Covid-19.
Avec le coronavirus, le segment horticole kenyan a connu une baisse de la demande sur ses principaux débouchés. Mais les acteurs du secteur demeurent optimistes et espèrent remonter la pente en 2021, a-t-on appris du Conseil floricole kenyan (Kenya Flower Council – KFC).
Après une année 2020 en demi-teinte liée au coronavirus, la filière de la production des fleurs table sur une reprise des activités en 2021. Sous l’effet des campagnes de vaccination entamées dans plusieurs pays européens, les perspectives d’exportation se sont améliorées pour l’industrie florale, indique Kenya Flower Council.
Un rebond de l’activité devrait être constaté d’ici juin prochain dans les destinations phares comme le Royaume-Uni où 70% des fleurs coupées commercialisées sont d’origine kenyane, a annoncé Clement Tulezi, directeur exécutif du KFC.
Selon les statistiques du KFC, l’industrie floricole kenyane a connu une baisse de 40% de ses ventes, en raison de la première vague de confinement imposée en Europe au printemps.
Dans ses projections rendues publiques au courant du mois de novembre, le Conseil floricole kenyan a anticipé une chute supplémentaire de 40.000 tonnes de ses expéditions d’ici la fin décembre 2020, si les mesures de restriction se poursuivaient dans ses principaux débouchés.
Soulignons qu’au Kenya, la filière floricole génère 70% des recettes totales de l’horticulture. En 2019, le pays a exporté environ 174.000 tonnes de fleurs, principalement vers les marchés de l’Union Européenne.