L’Ivoirien Alex Arnaud Assanvo désigné à la tête de l’«Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana»
L’Ivoirien Alex Arnaud Assanvo, un expert international du secteur privé, notamment dans la filière cacao et chocolat, a été choisi pour présider à la destinée de « l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana », une structure nouvellement mise en place par les deux plus grands producteurs de cacao dans le monde pour défendre leurs intérêts commerciaux sur le marché.
Assanvo, 46 ans, a été nommé comme 1er secrétaire exécutif de la toute nouvelle organisation sous-régionale ivoiro-ghanéenne, dont le siège est basé à Accra au Ghana. Cette nomination intervient dans un contexte difficile pour le cacao des deux pays qui ne cachent pas leur volonté d’influer sur les marchés mondiaux.
Alex Arnaud Assanvo qui dispose d’une grande expérience et d’une forte connaissance de la filière cacao et de l’industrie chocolatière, occupait avant sa nomination, le poste de directeur des Affaires publiques à la multinationale américaine Mars Wrigley.
Il a commencé à y travailler en 2013, en tant que chargé des partenariats stratégiques puis directeur des relations internationales de ce groupe chocolatier. Avant de rejoindre Mars Wrigley, l’Ivoirien était directeur pour la Côte d’Ivoire du groupe chocolatier Mondelez, l’ancien Kraft Foods.
L’idée de « l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana », a germé, en 2017, suite aux contraintes structurelles et conjoncturelles fortes qui pèsent sur le cacao. Avec la nomination de son 1er responsable, « l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana », s’est fixée pour missions de coordonner les institutions et les politiques cacaoyères des deux pays aux fins de promouvoir, de favoriser et de défendre leurs intérêts collectifs sur le marché international et dans les fora internationaux.
L’accord portant création de cette plateforme d’échanges et de coopération prévoit notamment des mesures déjà annoncées ou mises en œuvre.
Il s’agit notamment de l’annonce simultanée du prix au producteur le 1er octobre de chaque année, la coordination de la mise en œuvre du Différentiel de Revenu Décent (DRD), ainsi que la collaboration dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans le secteur du cacao.