AstraZeneca : Un anticorps, responsable des caillots sanguins
Depuis quelques semaines, les effets secondaires suite à la vaccination contre la Covid-19 avec le vaccin d’AstraZeneca défraie la chronique, obligeant plusieurs pays à suspendre temporairement l’utilisation de ce vaccin lors de leurs campagnes de vaccination.
Parmi ces effets secondaires, certains cas ont relevés la formation de caillots sanguins. D’après deux études menées en Allemagne et en Norvège, ces caillots sanguins observés après l’administration de l’AstraZeneca est le résultat d’un anticorps.
Le vaccin AstraZeneca crée un anticorps responsable des effets secondaires observés chez quelques personnes ayant reçu le vaccin, et d’après les résultats de ces deux études, les recherches menées indépendamment, livrent ainsi une explication de la formation de caillots sanguins.
Selon l’équipe allemande de l’hôpital universitaire de Greifswald, très peu de gens vont développer cet effet secondaire particulier. Elle a d’ailleurs mis au point une thérapie contre cette complication, comme le rapporte le Wall Street Journal.
«L’anticorps, qui se forme dans de rares cas après la vaccination, active des plaquettes sanguines. Celles-ci agissent alors comme en cas de cicatrisation des plaies et déclenchent une thrombose cérébrale», expliquent les chercheurs Allemands qui affirment également avoir mis au point une thérapie contre cette complication.
Les deux études n’ont pas encore été validées par des pairs, rappelle Spoutnik News, mais les chercheurs prévoient de publier leurs résultats et affirment avoir informé des cliniques. Ils assurent qu’avec la thérapie contre les effets secondaires, la vaccination à l’AstraZeneca peut reprendre.
Plutôt, l’Agence Européenne des médicaments et le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS ont conclu que les bienfaits de l’AstraZeneca l’emportaient sur les risques de son utilisation. Une décision qui a poussé certains pays dont l’Espagne, l’Allemagne et la France à réutiliser ce vaccin.
Il faut rappeler qu’une étude réalisée par l’Agence européenne de médicaments au Royaume-Uni et dans l’espace européen, avait révélé plutôt, 7 cas ayant développé des caillots sanguins suite à l’administration du vaccin AstraZeneca et 18 cas de TVSC, une infection rare et difficile à traiter.
Des données contestées par le laboratoire, déclarant avoir réalisé une étude qui n’a trouvé aucune preuve d’un risque accru de caillots sanguins.