Washington préside un Sommet mondial sur le climat
Le sommet sur le changement climatique, organisé par les Etats-Unis, se tient ce jeudi 22 avril, avec la participation d’une quarantaine de pays dont les 3 plus gros pollueurs de la planète et 5 pays africains que sont l’Afrique du sud, le Gabon, le Kenya, le Nigeria et la RDC.
Cette rencontre sur le changement climatique est visiblement une occasion pour l’Amérique de marquer son retour dans l’accord de Paris sur le climat. L’Administration Biden semble accorder plus d’intérêt aux questions climatiques, avec un plan de relance qui veut faire la part belle aux énergies renouvelables. Pour Pékin et Washington, le climat est aussi un des rares points sur lesquels ils veulent bien s’accorder, et «pacifiquement» user de leur influence. Déjà, la diplomatie chinoise annonce un discours de Xi Jinping lors de ce sommet.
Selon l’Examen statistique de l’énergie dans le monde, la Chine est à elle seule responsable des émissions de 9,8 millions de tonnes de CO2 en 2019, et soit 28,7 % des émissions mondiales (34,1 millions de tonnes), et les USA de 4,9 millions de tonnes soit 14,36 % des émissions. L’Inde, vient donc en 3ème position, avec 2,4 millions de tonnes de CO2 émises.
A la veille de cet important sommet, la Commission européenne a présenté son plan visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne (UE) d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
Ce niveau d’ambition pour la prochaine décennie placera l’UE «sur une voie équilibrée vers la neutralité climatique d’ici à 2050», indique un communiqué de l’Exécutif européen.
«Avec le nouvel objectif consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici à 2030, l’UE va ouvrir la voie vers une planète plus propre et une relance verte», a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, citée dans le communiqué. Elle a rappelé que l’objectif est de faire de l’Europe le premier continent neutre sur le plan climatique d’ici à 2050.
«Cette démarche est réaliste et réalisable», assure la Commission, qui fait noter que le nouvel objectif repose sur une analyse d’impact complète des incidences sociales, économiques et environnementales.