La recherche des origines de la Covid-19 au centre des débats de l’Assemblé mondiale de la santé
La 74ème Assemblée mondiale de la santé réunit depuis ce lundi les 194 membres del’Organisation mondiale de la santé (OMS). Lors de la seconde journée des travaux, plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont appelé l’OMS à poursuivre l’étude sur les origines de la Covid-19, qui restent encore floues même si l’hypothèse de la transmission par un animal reste privilégiée.
Lors des débats ce mardi 25 mai, un représentant américain, Jeremy Konyndyk, a souligné l’intérêt d’avoir « une enquête solide, complète et dirigée par des experts sur les origines de la Covid-19 ».
« Il est important que nous préparions la phase 2 de l’étude sur les origines pour qu’elle soit couronnée de succès », a déclaré M. Konyndyk, estimant que l’analyse devait être fondée sur la science et être indépendante.
« Le but de cette enquête n’est pas d’attribuer des responsabilités, mais de s’appuyer sur la science, de trouver l’origine du virus et de la pandémie pour nous aider tous à éviter qu’une telle catastrophe mondiale ne se reproduise », a laissé entendre Jeremy Konyndyk.
Il faut souligner que d’autres pays, tels que l’Australie, le Japon et le Portugal, ont également lancé en ce sens, des appels similaires.
Pour rappel, la première phase de l’étude a été menée en début d’année dans la région de Wuhan, considérée comme le point de départ de la pandémie, de façon conjointe par des experts internationaux et scientifiques chinois, sur fond de suspicion d’un manque d’indépendance envers Pékin.
Le 29 mars, les experts ont conclu que la transmission à l’homme par un animal intermédiaire est une hypothèse « probable à très probable », et ont affirmé qu’un incident de laboratoire, thèse défendue avec ardeur par l’ancien président américain Donald Trump, reste « extrêmement improbable ».