La Covid-19 a surpris les banques africaines (Dataprotect)
Les résultats de l’étude de Dataprotect, acteur de la cyber-sécurité, portant sur l’impact de la Covid-19 sur les banques africaines sont désormais connus.
Déclinée sous forme de sondage, cette étude a pris en compte 102 banques représentant 35 pays africains. «La grande majorité des banques a été surprise par la pandémie de la Covid-19», mentionne dans l’une de ses conclusions, cette étude intitulée « Les banques africaines font le bilan de la crise ».
Le sondage montre que 100% des banques sont restées ouvertes pendant toute la durée de la crise de la Covid-19 et la plupart ont assuré la totalité des services. «Cela ne signifie pas que la crise a épargné le secteur bancaire africain, au contraire. Les banques ont encouru de lourdes pertes, mais elles ont déployé des trésors d’ingéniosité et de résilience», a commenté Ali El-Azzouzi, directeur général de Dataprotect.
Selon le document, le télétravail a été ainsi adopté sous une forme ou une autre par 80% des banques pour assurer une continuité de leurs activités, et une majorité des banques l’a même adopté sous forme intense, où plus de la moitié des employés travaillaient depuis leur domicile alors que ce mode de travail était généralement ignoré avant la crise sanitaire.
«Ceci a posé un défi de taille, relatif notamment aux types de mesures sécuritaires adoptées par les banques africaines», souligne le rapport d’étude. Plus des trois quarts des banques prévoient une reprise lente vers la fin de 2021, voir pour certains cas jusqu’à l’horizon de 2024 ou 2025.
La faiblesse constatée des projets de cyber-sécurité devra impérieusement être revue à la hausse, estime Dataprotect, soulignant que «la digitalisation des processus d’affaires va de pair avec le renforcement des mesures de cyber-sécurité».
L’étude a été effectuée entre août et décembre 2020, alors que la première vague de Covid-19 s’achevait cédant la place à une deuxième vague.