Côte d’Ivoire : Des radars et des caméras pour surveiller les infractions routières

Côte d’Ivoire : Des radars et des caméras pour surveiller les infractions routières

Les autorités vont durcir le ton face à la prolifération des accidents de la circulation à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, en déployant à partir de ce mardi,  des radars-caméras pour la  vidéo-verbalisation.

Après la phase de sensibilisation, celle des réprimandes commence donc. Et ce sont des dizaines de radars-caméras qui vont s’ajouter aux centaines de caméras déjà existantes à Abidjan. Elles permettront non seulement de poursuivre les contrevenants mais aussi signaleront les infractions par SMS. Le chauffeur en infraction devra payer son amende en ligne ou en liquide dans des endroits bien indiqués.

«Nous avons, pour l’instant, à peu près – en ce qui nous concerne, le ministère des Transports – 140 radars et caméras installés sur Abidjan, explique Amadou Koné, ministre des Transports. Il annonce que le nombre sera porté à 200 en décembre prochain.

« Je voudrais indiquer aussi que le ministère chargé de la Sécurité a plus d’un millier de caméras dans la ville d’Abidjan qui sont capables aussi de faire le travail qui est fait par les cameras que nous, nous avons installées», ajoute le membre du gouvernement.

«C’est une caméra qui constate, qui enregistre ce que vous avez fait, la faute que vous avez commise et qui vous est ensuite transmise par SMS avec l’amende conséquente. A quel niveau le policier intervient-il ? Il n’intervient presque pas», renchérit Diomande Vagondo, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.

Pour lui, cette disposition permettra de lutter également contre les pots-de-vin. On enregistre en Côte d’Ivoire, 1.200 personnes en moyenne qui perdent la vie chaque année sur les routes  dont 41% pour Abidjan seule. En 2020, ce sont 13.000 accidents ont été recensés.

En 2018, le Gouvernement ivoirien avait expérimenté la vidéo-verbalisation sur 14 points de contrôle. 2 millions d’infractions ont été enregistrées en trois mois.

Agnès Molitor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *