L’Inde prête 310 millions de dollars au Zimbabwe pour réhabiliter ses Centrales thermiques

L’Inde prête 310 millions de dollars au Zimbabwe pour réhabiliter ses Centrales thermiques

L’Inde compte accorder au Zimbabwe un prêt de 310 millions de dollars destiné à réhabiliter les centrales thermiques de Bulawayo et de Hwange.

Le Zimbabwe est par ailleurs en discussion avec l’Export-Import Bank of India pour l’obtention d’autres facilités de prêt destiné au secteur de l’énergie et les premiers décaissements ne devraient pas tarder.

Le ministre zimbabwéen des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube a précisé que «110 millions de dollars seront utilisés pour porter la capacité de la Centrale thermique de Bulawayo à 100 MW, contre 30 MW en moyenne actuellement». Le prêt servira également à moderniser la station de pompage de Deka.

Les 200 millions de dollars restants devront être utilisés dans les travaux de réhabilitation de «six unités les plus anciennes de la Centrale thermique de Hwange».

A rappeler que l’extension de la Centrale thermique de Hwange a été ralentie par des difficultés financières et surtout par l’apparition de la Covid-19, alors que les travaux étaient réalisés à 64,63%.

«Le projet consiste principalement à l’ajout des unités 7 et 8 d’une capacité de 300 MW chacune. Il inclut également l’installation de deux unités chaudière-turbine-générateur», précise-t-on de même source.

Une fois les travaux achevés, la capacité totale de la Centrale de Hwange sera de 1.520 MW. Son extension été initiée par Sino Hydro Mauritius qui  détient 36% des parts détenues à 64% par la Zimbabwe Power Company.

«Nous allons rechercher d’autres ressources pour d’autres projets énergétiques et travailler avec le ministère de l’Energie pour nous assurer que nous ciblons ceux qui ont le plus grand impact sur notre approvisionnement en énergie», a indiqué Mthuli Ncube.

Au Zimbabwe, les Centrales au charbon participent pour une part importante à la capacité énergétique du Zimbabwe qui veut moderniser les infrastructures énergétiques en respectant ses engagements climatiques.

Agnès Molitor

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