UNESCO-RDC: La rumba congolaise inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Après la musique reggae de la Jamaïque, le tango, la rumba cubaine, etc., l’UNESCO a inscrit la rumba congolaise et 12 autres expressions culturelles sur la liste du «patrimoine immatériel de l’humanité».
La rumba est à la fois une musique et une danse populaire en République démocratique du Congo et au Congo-Brazzaville. Et ce sont les deux pays qui ont proposé à l’Unesco de l’inscrire à son patrimoine culturel immatériel.
Selon les Congolais, c’est une forme d’expression multiculturelle originaire d’une ancienne danse appelée «nkumba» (taille, en kikongo, une langue du Congo). La rumba pour eux, a plusieurs fonctions. Elle est chantée pendant les célébrations et les jours de deuil, à la fois dans les espaces publics, privés et religieux.
«Elle est considérée comme une partie essentielle et représentative de l’identité du peuple congolais et de sa diaspora. Elle permet également la transmission de valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi la promotion d’une cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire», soutiennent ses promoteurs.
Ce sont au total, 55 demandes qui ont été examinées par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il s’est réuni par vidéoconférence, pour sa 16ème session annuelle, du 13 au 18 décembre.
Parmi les autres biens culturels inscrits sur la liste 2021 du patrimoine immatériel de l’Unesco, entre autres, la calligraphie arabe, le pasillo, chant et poésie de l’Equateur. A cette date, 597 expressions culturelles de 137 pays ont été inscrites au patrimoine immatériel de l’Unesco.