Le Maroc à l’honneur au NASDAQ
Le Maroc a eu droit aux premières loges jeudi au NASDAQ à New York. Salaheddine Mezouar, le ministre de l’Economie et des Finances, a sonné symboliquement le « Closing bell », marquant la fin de la séance du jour de la plus importante bourse des produits et services électroniques au monde.
Un geste qui a visiblement flatté le grand argentier du Royaume. D’autant que Mezouar était accompagné par une importante délégation d’officiels et de décideurs économiques. Un véritable Road show destiné à présenter aux investisseurs américains le potentiel qu’offre le Maroc en terme d’attractivité et d’opportunités d’investissements. Tous les patrons des secteurs stratégiques de l’économie marocaine étaient représentés à cette campagne outre-Atlantique. Phosphates, télécoms, Agence de l’énergie solaire (MASEN), banques, promotion immobilière, sans oublier l’Agence de Développement de l’investissement (AMDI), véritable chef d’orchestre en matière de promotion de l’investissement, et le tourisme, dont le ministre Yassir Znagui était aussi du voyage. Après l’Europe toute proche, le Maroc explore plus profondément les Etats-Unis avec lesquels il a d’ailleurs conclu un accord de libre échange. Surtout que la nouvelle place financière de Casablanca (CFC) devrait voir le jour dans les 4 prochaines années. Surtout aussi que les opportunités d’investissement dans des secteurs hautement technologiques comme les composants aéronautiques, l’automobile, le Nearshoring n’ont jamais été aussi prometteuses.
« C’est un grand plaisir d’être invité à cette cérémonie », s’est réjoui le ministre au cours de cette séance de clôture, où le drapeau marocain flottait sur les écrans géants du NASDAQ, sur la célèbre place de Times Square. Et, s’adressant à Robert Greifeld, le PDG du NASDAQ, le ministre a salué « l’honneur et la reconnaissance » faites au progrès économique et politique réalisé par le Maroc. En faisant le choix du modèle de démocratie libérale et d’une économie ouverte, le Maroc commence à en tirer les bénéfices en terme de stabilité, de croissance économique et d’amélioration des indicateurs sociaux, a expliqué le ministre. Un constat aussitôt approuvé par le PDG du NASDAQ, qui reconnaît volontiers que le Maroc est « clairement la porte d’entrée en Afrique pour les entreprise américaines ».