Le top départ du plan quinquennal algérien tarde à être donné

Le top départ du plan quinquennal algérien tarde à être donné

plan-quinquennal-algerieC’est une situation qui ne manque pas de singularité. Alors que le pays est  sous le coup d’un plan quinquennal de 286 milliards de dollars qui prévoit des dizaines de projets d’infrastructures, les entreprises présentes sur le territoire, algériennes comme étrangères, se retrouvent en crise de projet au point de craindre un chômage technique.
Cette crise de projets frappe les entreprises de travaux de construction, comme celles exerçant dans les secteurs de l’hydraulique et des hydrocarbures. Le plan quinquennal 2010-2014 prévoit des projets dans tous les secteurs dont les travaux publics, l’habitat, l’éducation, la santé, la formation professionnelle. Si les entreprises exerçant en Algérie ne peuvent pas encore pleinement profiter de ces projets, c’est principalement à cause du nouveau Code des marchés publics.

Annoncé en octobre dernier, le manque de clarté de certains articles empêche sa mise en application. Par exemple, il y a l’article relatif à l’attribution des marchés publics aux étrangers contre leur engagement à s’associer avec des partenaires locaux et à investir en Algérie ou encore l’obligation faite aux entreprises publiques d’appliquer le Code des marchés. Des textes d’application des articles concernés doivent être rédigés par une commission pour remédier à ce problème de clarté.
La machine économique algérienne tourne en attendant au ralenti, l’annulation de plusieurs appels d’offres ayant provoqué des retards considérables dans la réalisation des projets publics alors que le gouvernement algérien a fini les études de faisabilité des projets du plan quinquennal depuis une année.

Martin Levalois

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