USA : Energie propre et inépuisable grâce à la fusion nucléaire

Les États-Unis d’Amérique ont franchi une étape historique vers une énergie propre et inépuisable grâce à la fusion nucléaire.

« Les scientifiques du Lawrence Livermore National Laboratory savaient que ce n’était qu’une question de temps. En août 2021, grâce au laser le plus puissant jamais conçu et installé au National Ignition Facility (NIF), ils étaient déjà « proches » du rêve de maîtriser la fusion, cette recréation d’énergie qui promet d’être une source propre, durable et quasi inépuisable », souligne ABC.

« Un an et demi plus tard, l’espoir (et l’énorme investissement) est devenu réalité : ils ont enfin réussi à générer plus d’énergie avec la réaction qu’il n’en faut pour l’activer. Une étape historique applaudie par l’ensemble de la communauté scientifique », précise le quotidien.

Plus précisément, 2,05 mégajoules étaient nécessaires pour « allumer » le réacteur, mais 3,15 mégajoules ont été générés, ce qui donnerait un gain positif de plus d’un mégajoule, fait noter la publication, ajoutant que la clé, précisément, était le puissant laser du NIF, qui consiste en 192 faisceaux pointés avec une marge d’erreur à peine de l’épaisseur d’un cheveu humain sur une minuscule capsule d’or, remplie de deutérium et de tritium.

Grâce à l’énorme pression exercée sur cette « boule », la réaction s’est produite, ne durant que le temps d’un clin d’œil, mais suffisamment longtemps pour démontrer que le système fonctionne et que l’énergie extrême qui « enflamme » les étoiles peut être reproduite ici sur Terre, détaille la même source.

Le Lawrence Livermore National Laboratory, fondé par l’université de Californie en 1952, a réalisé pour la première fois un gain d’énergie net dans une réaction de fusion, ce qui signifie que le réacteur a réussi à produire plus d’énergie qu’il n’en a coûté pour réaliser l’opération, fait noter, de son côté, El Mundo, assurant que jusqu’à présent, toutes les expériences ont été décevantes parce que l’énergie dépensée au cours du processus était supérieure à celle produite par la fusion nucléaire.

« C’est un grand jour », a décrit Jennifer M. Granholm, secrétaire à l’énergie dans l’administration de Joe Biden, citée par le quotidien. « Pour dire les choses simplement, c’est l’une des réalisations scientifiques les plus importantes du 21e siècle », a-t-elle ajouté, en présence de membres du Congrès et du Sénat américains, selon El Mundo.